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Octobre 2013

Soirée Rock 20-40 ans

Concert Rock Live

       Entrée Libre,

           Apéro tapas (2 à 12 euros)

                    Pour les étudiants, jeunes pro, 20/40 ans !

Gardez bien votre soirée !

Samedi 16 novembre à partir de 20h !

Lire et Réfléchir

« Aime et fais ce que tu veux »

Lettre de Mgr Daucourt, évêque de Nanterre (Lettre de l'Eglise catholique des Hauts de Seinge de Sept.2013 :

« Aime et fais ce que tu veux » . Dans la Lettre, mes messages s’adressent généralement d’abord aux catholiques. J’utilise le langage chrétien qui n’est pas toujours le langage habituel. Deux exemples : pour nous, le mot mariage désigne une réalité précise et un embryon d’homme n’estpas un matériau. Ce n’est plus la compréhension du langage courant.

 Le regard sur les musulmans et nos contacts avec eux sont deux réalités à propos desquelles je constate que des catholiques ne parlent pas le langage de la foi. Comment pourraient-ils alors se comporter en chrétiens ?

Les analyses sur le présent et l’avenir de l’islam en France et dans le monde sont très nombreuses, pas toutes du même niveau et divergent souvent entre elles. Nous ne partons pas d’elles pour savoir comment nous comporter. Nous partons de notre foi. Nous sommes les disciples de Celui qui, par son Incarnation et sa Résurrection, a rencontré l’homme. Nous sommes des bénéficiaires témoins et acteurs de cette rencontre dans laquelle se révèle l’amour du Père pour tous. Nous ne choisissons pas ceux que nous voulons aimer. Nous ne pouvons exclure personne. Nous ne mettons pas de conditions. Le Christ n’a pas dit : « Quand les hommes changeront, j’irai les aimer. » Il est venu, Il nous aime et son amour nous transforme. Voilà les fondements de nos relations avec les musulmans et avec tout être humain.

Le Christ n’était pas naïf. Il a vu et dénoncé le mal, mais en aimant les pécheurs et ses ennemis. Nous savons la persécution dont sont l’objet nombre de nos frères chrétiens dans certains pays musulmans. Nous savons également que les musulmans rejettent presque toujours ceux d’entre eux qui deviennent chrétiens et même souvent les menacent de mort. Nous connaissons les horreurs commises par des groupes islamistes terroristes. Nous avons conscience des divergences fondamentales entre la foi chrétienne et la foi musulmane. Nous ne pouvons pas nous taire et nous devons nous opposer à tout ce qui, selon nous, porte atteinte à la dignité humaine et à la foi chrétienne. Pour autant, nous n’avons pas d’autre voie à emprunter que celle de l’amour. Des personnes, des associations et des médias (y compris des médias chrétiens) distillent systématiquement la méfiance à l’égard des musulmans à l’aide de chiffres et d’informations parfois exactes, souvent partielles et tendancieuses, voire fausses. La porte de la méfiance donne accès à celles de la peur, du rejet, du mépris et finalement de la haine. Chrétiens, nous ne pouvons emprunter que les portes de la foi et de l’amour. Pour les ouvrir, nous sommes aidés par l’Evangile et l’enseignement de l’Eglise (celui du Concile, des Papes Jean-Paul II, Benoît XVI et François et des évêques). Pour savoir aimer en vérité, prions, formons-nous et formons les enfants et les jeunes. De très nombreux textes du Magistère et des documents catéchétiques pour enfants et adultes sont à notre disposition.

« Aime et fais ce que tu veux », disait Saint Augustin. Le Père Teilhard de Chardin ajoutait : « Mais ne crois pas trop vite savoir ce que c’est qu’aimer. »

+ Gérard Daucourt

Evêque de Nanterre

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Voici une homélie du Pape François en date du 7 octobre 2013

Laisser Dieu écrire sa vie

Durant son homélie, rapportée par Radio Vatican, le pape a invité à se poser la question : « est-ce que nous laissons écrire la vie, notre vie, par Dieu, ou bien est-ce que nous voulons l’écrire nous-mêmes ? ».

Laisser la surprise au Seigneur

Il s’agit d’être « dociles à la Parole de Dieu », mais avant cela d’avoir « la capacité de l’écouter, de l’entendre » : « As-tu la capacité de trouver la Parole de Dieu dans l’histoire de chaque jour, ou bien est-ce que ce sont tes idées qui te gouvernent, et tu ne laisses pas la surprise au Seigneur qui te parle ? »

Le pape a illustré son propos avec les personnages de la première lecture, (Jonas 1,1-16.2,1.11) et de l’Evangile (Luc 10,25-37), distinguant ceux qui « fuient » Dieu et ceux qui au contraire L’écoutent.

« On peut fuir Dieu même en étant chrétien, en étant catholique, en étant de l’Action catholique, en étant prêtre, évêque, pape … C’est une tentation quotidienne ».

Ainsi Jonas, dans la première lecture, tentait de « fuir Dieu » car il « avait son histoire écrite » et « ne voulait pas être dérangé ».

Cette fuite de Dieu, c’est « ne pas écouter Dieu, ne pas écouter sa voix, ne pas entendre sa proposition dans son coeur, son invitation. On peut fuir directement. Il y a aussi d’autres manières de fuir Dieu, un peu plus éduquées, un peu plus sophistiquées ».

Entendre la voix de Dieu

Dans l’Evangile par exemple, devant « cet homme à moitié mort, jeté par terre dans la rue », « un digne prêtre, en habit, très bien », regarde et se dit : « ‘Je suis en retard à la messe’... Il n’avait pas entendu la voix de Dieu ».

Puis arrive le lévite, qui se dit : « Si je le prends ou si je m’approche, et qu’il est mort, demain je devrai rencontrer le juge et donner mon témoignage… » et il passe outre, fuyant lui aussi « cette voix de Dieu ».

« Le seul qui a la capacité de comprendre la voix de Dieu, c’est celui qui habituellement la fuit », un samaritain : « C’est un pécheur, éloigné de Dieu », mais « il a entendu la voix de Dieu et s’est approché ».

Le samaritain « n’était pas habitué aux pratiques religieuses, à la vie morale, théologiquement il se trompait », car les samaritains « croyaient que Dieu devait être adoré ailleurs, non pas là où le Seigneur voulait ».

Cependant il « a compris que Dieu l’appelait, et n’a pas fui » : « Il s’est fait proche, il lui a bandé les blessures en versant de l’huile, puis l’a chargé sur sa monture, l’a amené à une auberge, a pris soin de lui ».

Accepter de bouleverser ses plans

« Le prêtre est arrivé à temps pour la messe ; le lévite a eu une journée tranquille le lendemain, comme il avait pensé faire, parce qu’il n’a pas eu cet imbroglio d’aller voir le juge… ». Le samaritain, lui, « a perdu toute sa soirée » mais il avait le « cœur ouvert, il était humain. Et l’humanité rend proche ».

« Pourquoi Jonas fuit-il Dieu ? Pourquoi le prêtre fuit-il Dieu ? Pourquoi le lévite fuit-il Dieu ? Parce qu’ils avaient le cœur fermé, et quand on a le cœur fermé, on ne peut pas entendre la voix de Dieu.

« Jonas… le prêtre, le lévite… voulaient écrire leur histoire ». Au contraire, le pécheur « a laissé écrire sa vie par Dieu : il a tout changé, ce soir-là, parce que le Seigneur a mis sur son chemin la personne de ce pauvre homme, blessé, jeté sur la route ».

« Que le Seigneur nous concède d’entendre la voix du Seigneur, Sa voix, qui nous dit : ‘Va et toi aussi fais de même !’ », a conclu le pape.

http://www.zenit.org/fr/articles/35889

Débat : "Faut-il fermer les magasins le dimanche ?"

  • Pour une culture du débat,
  • Une formation des consciences,
  • Et pour porter un regard chrétien sur l'actualité,

une petite équipe de la paroisse vous proposera cette année quelques débats portant sur une question d'actualité.

En novembre, la première rencontre aura pour thème : 

Samedi 16 novembre 2013 :
Débat :Salle Ramiel de 10h à 12h.

"Faut-il fermer les magasins le dimanche ?"

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